Aujourd’hui j’aimerais vous parler de 2 plantes prometteuses, l’ashwaghanda et la scutellaire. Ces deux plantes, encore mal connues en occident, sont des panacées tant leur action est large et efficace.
L’ashwagandha ou Withania somnifera est connue en Inde depuis très longtemps.
Bienfaits
La médecine ayurvédique loue ses nombreuses qualités et applications, en voici quelques- unes :
- Elle réveille et nettoie les mécanismes du corps pour que le système tourne d’une manière efficace, rajeunit les cellules, régénère, revitalise, tonifie, fortifie, aide à la croissance et au développement.
- Elle est adaptogène et s’adapte aux besoins réels de chacun sans d’effets néfastes ou agressifs.
- Finalement, elle booste l’immunité, relance la digestion, rééquilibre les problèmes hormonaux et rend le sommeil paisible et profond.
Composition
L’ashwagandha est riche en alcaloïdes (pipéridine, pyrazole, pyrrolidine, etc.), en phytostérols (withanolides, β-sitostérol, etc.). Elle est également riche en antioxydants type ginsenosides du Panax ginseng, en acides aminés essentiels, dont le L-tryptophane et des oligo-éléments biodisponibles. Comme le ginseng, on utilise ses racines alcaloïdes qu’elle renferme : la somnine et la somniferine (d’où le nom latin de l’ashwagandha, withania somnifera). Son effet est renforcé par la présence naturelle de tryptophane. Elle est idéale dans les périodes de convalescence, de surmenage au travail, d’examens, d’apprentissage, de fatigue intellectuelle et de problèmes à mémoriser.
Culture
De la famille des solanacées (même famille que les tomates), elle est facile à cultiver en semis et au jardin (en pleine terre, plein soleil, espacée tous les 30 cm). Elle demande peu et peut atteindre 60 cm de haut. Aucun entretien ni taille et elle offre une grande résistante aux insectes. On récolte ses fruits à faire sécher dans un endroit sec et ombragé dans le but d’en récupérer les graines et les racines pour leurs propriétés médicinales. Une fois sec, écrasez-les encore afin de détacher les graines de la chair sèche et de la peau. Séparez-les et stockez-les dans une enveloppe. Récoltez la racine à l’automne, lorsque la partie aérienne commence à faner. La racine a la forme d’une petite carotte assez courte et épaisse avec de fines ramifications sur le côté.
La scutellaire du Baïkal est connue et utilisée par la pharmacopée et médecine chinoise sous l’appellation de Huang Qin.
Bienfaits
Elle nous arrive d’endroits sauvages, arides et froids, des pays de l’Est et de l’Asie Mineure et parfois en hautes altitudes. Les Amérindiens l’utilisaient pour ses actions calmantes, sédatives et toniques du système nerveux, calmante des crises d’hystérie, des convulsions et autres affections neurologiques. Elle servait aussi aux problèmes de seins, menstrues, hormones, etc. D’abord sauvage puis domestiquée, sa culture progresse en Asie où sa demande est exponentielle. On utilise ses racines dans les domaines médicaux et cosmétiques.
Des propriétés stimulantes et protectrices du cœur, anti-inflammatoires des articulations, de l’arthrose, l’arthrite, protectrices du cerveau, des synapses, revitalisantes de la fertilité et de la longévité. La scutellaire est aussi régulatrice, antivirale, antibactérienne, anti-âge, sédative, tonique, tranquillisante, équilibrante du système nerveux, du sommeil, de l’angoisse ou l’instabilité émotionnelle. D’ailleurs, elle intéresse beaucoup la recherche contre le cancer, les virus et maladies inflammatoires ou dégénératives (Alzheimer, parkinson, etc.). Elle est riche en nombreux polyphénols dont : la baicaline, la baicaléine et la wogonine, qui sont anti-inflammatoires, régularisent l’hyperglycémie, rééquilibrent les taux de cholestérol.
Culture
Elle se cultive aussi chez nous (même en sol pauvre ou sablonneux) et à besoin de soleil pour germer, pousser et développer ses bractées de fleurs bleues lumineuses.